Salut !
Tout d'abord je voulais m'excusais pour le retard de ce chapitre mais c'est pas une raison pour me tuer , je vous assure , j'ai demandé
Bon sinon ce chapitre n'est pas de moi *évite les poiraux* doucement c'est celui de ma merveilleuse beta : Dark Roz (aller voir ses fic ca en vaut vraiment la peine)
Rating: K
Bonne lecture
Chapitre 7: Une visite inatendue
Vingt minutes plus tôt…
Santana :« Vraiment cette soirée est… ennuyeuse ! Bon j'admets que de la passer avec Mme Hummel était passionnant, mais je n'ai pas était invitée à danser une seule fois ! Comment est-ce possible ? »
Telles étaient les pensées ruminantes de Mademoiselle Lopez en cet instant.
Sa nouvelle amie se trémoussait sur la musique quand elle entendit Santana pousser un énième soupir :
« Préféreriez-vous que nous allions retrouver mon mari ? Je l'ai vu s'éloigner il y a un moment avec le maître de cérémonie aux cheveux effrayants... »
La brune ne put s'empêcher de sourire à cette remarque.
« C'est une très bonne idée, et puis ça nous dégourdira les jambes... »
Santana suivit donc la belle blonde, trop heureuse d'avoir enfin trouvé quelque chose d'autre à faire que regarder les invités danser sans lui prêter une once d'attention.
Après quelques minutes à parcourir le château de long en large en discutant gaiement, elles prirent la direction des jardins. C'est là qu'elles trouvèrent les deux hommes, assis côte à côte sur le rebord d'une fontaine, les yeux dans les yeux et une tension palpable régnant dans l'air. Soudain, Mme Hummel se mit à courir :
« Vous voilà enfin, mon cher ! Cela fait bien vingt minutes que l'on vous cherche, j'ignorais que les dauphins savaient… »
Elle fit une pause semblant se rendre compte de quelque chose.
« Que se passe-t-il ? Vous n'avez pas l'air bien. Vous avez vu un requin ? Je le savais ! Où est-il, il va m'entendre ? »
En effet Mr Hummel n'avait pas l'air bien. Il se leva brusquement dans un geste servant à cacher sa proximité initiale avec Mr Anderson, et passa sa main dans sa chevelure pourtant irréprochable, l'air assez perturbé.
C'est à cet instant que Santana remarqua la présence de l'autre jeune homme qui, lui, avait l'air soulagé, comme enfin libre d'un poids.
Pour la remarque de Mme Hummel sur les dauphins ou autres choses du genre, Santana décida de pas y faire attention : au bout d'une soirée en sa compagnie, elle avait compris qu'il ne fallait pas essayer de comprendre ce qu'elle disait par moment, sinon elle se perdait dans des explications qui lui feraient encore plus perdre la tête. Mais la brune ne pouvait s'empêcher de trouver cette facette de son caractère touchante et pleine de charme…
« Non tout va très bien », répondit finalement Mr Hummel en souriant à son épouse. « Cela vous dérangerait-il de m'attendre à la voiture avec les laquais ? Monsieur Anderson et moi-même avons à discuter… »
« Bien sûr. Mais ne tardez pas trop, je ne voudrais pas laisser Lord Tubbington seul trop longtemps… »
Enième sourire de Santana, à qui Brittany avant longuement parlé de son ''meilleur ami félin'', comme elle l'appelait.
La blonde allait partir quand une voiture arriva à grands bruits. Les chevaux hennissaient alors qu'on entendait distinctement le bruit répété du conducteur les fouettant pour qu'ils aillent plus vite.
Et c'est sous le regard choqué des trois invités que le bruyant véhicule s'arrêta face à eux, et qu'un homme imposant lâcha ses rennes et son fouet pour en descendre. Seul Blaine n'affichait pas un air surpris. Non, il était tout simplement tétanisé.
Le nouveau venu avança vers eux d'un pas assuré, les dévisageant d'un air peu aimable. Lorsque son regard se posa sur Mme Hummel, cette dernière eut un mouvement de recul, se cachant derrière Santana.
« Eh bien, quel accueil ! », fit-il sèchement à l'intention de Blaine. « Je vois que revenir dans cette ville t'a fait retrouver tes mauvaises manières. Tu ne me présentes pas ? »
« Si… Bi… Bien sûr ! », fit le bouclé en se précipitant vers l'homme pour le décharger de la large mallette qu'il avait en main. « Je vous présente mon père, le comte Anderson. Père, voici Mademoiselle Lopez, Monsieur Hummel et son épouse. »
Il est vrai que la ressemblance physique était frappante, pourtant Santana fut surprise d'apprendre le lien familial qui les unissait. Le Comte Anderson était le portrait craché de son fils, une version plus âgée et plus sombre dont seuls les yeux différaient. Les siens étaient d'un noir profond et cruel, contrairement à ceux de Blaine, si doux et expressifs. Cependant, même si Santana n'avait pas discuté très longtemps avec le jeune homme, elle avait vite compris que c'était quelqu'un de profondément gentil. Alors découvrir qu'il avait été élevé par ce genre d'individu la révoltait
« Hummel, hein… », répéta simplement le plus âgé de tous, son regard sombre s'arrêtant sur Kurt qui frissonna. Un sentiment de profond mal-être étrangement familier l'envahit.
Blaine crut bon d'intervenir :
« Je crois qu'il serait temps que vous preniez congé », lâcha-t-il avec un regard appuyé en direction du châtain.
Il fit ensuite un rapide baisemain à Brittany, et se tourna à nouveau vers son paternel.
« Venez mon père, que je vous fasse visiter ma nouvelle demeure et vous présente aux autres invités… »
Ce dernier eut un soupir ennuyé, mais suivit néanmoins son fils, rapidement suivi par Santana après que cette dernière eut chaleureusement salué Brittany.
Puis le couple Hummel s'éloigna dans un silence pesant, Kurt toujours avide de connaitre son histoire que Blaine n'avait pas eu le temps de lui raconter. Mais malgré la frustration de ne toujours pas savoir, il ne put s'empêcher de sourire au souvenir de ses baisers, désormais imprimés sur ses lèvres.
Il fut surpris de sentir la main de Brittany se glisser dans la sienne.
« Vous autres, dauphins, n'êtes vraiment pas discrets quand vous vous retrouvez ensemble. »
Kurt eut un moment d'arrêt, avant de serrer cette main de la sienne en poursuivant leur chemin vers la voiture. D'une certaine manière, elle savait. Et c'était dans des moments comme ceux-là que Kurt était heureux d'avoir une telle épouse.
Quelques mètres derrière eux, Blaine détourna un instant la tête vers eux, blessé malgré lui par la vision du parfait petit couple qu'offraient monsieur et madame Hummel.
Blaine :Le jeune Anderson déposa avec soin le lourd bagage de son père sur un fauteuil de son salon avant de se tourner à nouveau vers ledit père. L'homme était en pleine conversation avec cette courtisane qu'il avait rencontrée en début de soirée, mademoiselle Lopez. L'air enjoué qu'il affichait était un souci de moins pour Blaine, encore déstabilisé par son arrivée fracassante, quelques minutes auparavant.
« Bizarre, elle avait pourtant l'air de le détester tout à l'heure », ne put-il s'empêcher de remarquer lorsque la brune se mit à sourire au comte.
Mais il n'eut pas le temps de s'attarder davantage sur ce fait, car son père – avec moins de gentillesse qu'un maître hélant son chien – l'interpella :
« Viens par-là, fils ! »
« Un problème père ? », s'empressa-t-il de répondre.
« Au contraire, je commence à saisir tous les charmes de ce pays qui t'ont poussé à y revenir. » Il eut un regard appuyé vers Santana, qui lui adressa un nouveau sourire éclatant. « Cette jeune personne est charmante ! Pourquoi ne pas me l'avoir présentée plus tôt. »
Blaine allait répliquer qu'il la connaissait depuis moins de vingt-quatre heures quand la jeune femme lui coupa l'herbe sous le pied :
« Voyons, monsieur le comte, on ne demande pas à un homme respectable de s'étendre sur ses conquêtes. Et à plus forte raison, auprès de sa famille. »
« Je suis certain que vous êtes plus qu'une conquête », opposa le plus âgé en trucidant Blaine du regard. « Mais il est vrai que je suis trop indiscret. Je regrette simplement de faire votre connaissance seulement maintenant. »
« Qu… quoi ?! », lâcha son fils qui assimilait enfin l'énormité que venait de balancer Santana.
« Oh, désolée pour mes étalages sur notre vie privée, Blaine », enchaîna-t-elle avec le plus grand naturel du monde. « Je m'engage à me faire pardonner comme il se doit… »
Elle termina sur un clin d'œil et Blaine se dit qu'il nageait en plein délire.
« Et dire que tu me cachais une perle pareille ! », soupira le comte.
« Veuillez m'excusez, mais pourrais-je vous emprunter ma perle le temps d'une danse ? », s'enquit le bouclé.
« Très certainement », se ravit son père.
Blaine tendit son bras à la brune, qui s'y agrippa, et les dirigea tous deux au milieu de la pièce, encore pleine d'invités malgré l'heure tardive. Une fois que les regards curieux se furent éloignés du magnifique couple dansant qu'ils formaient, il se lâcha, pas trop fort cependant :
« Je peux savoir à quoi vous jouez ? »
« Je fais ce que j'ai toujours fait : je séduis les hommes ! », répondit-elle, hautaine.
« Vous savez très bien de quoi je parle. À quoi rime ce petit numéro avec mon père ? Il doit vous prendre pour ma maîtresse ! »
« C'était l'objectif, et soyez un peu reconnaissant, je vous ai sauvé la mise. Regardez un peu la fierté briller dans ses yeux… »
Le brun n'eut même pas besoin de se retourner pour savoir qu'elle disait vrai. C'était le rêve de toujours de son père de le voir en compagnie de femmes.
« Je ne comprends pas pourquoi vous faites ça… », marmonna-t-il après un court silence.
« Pour que vous ayez une dette envers moi, voyons ! », répondit-elle sur le ton de l'évidence.
« Et quelle dette, si je ne m'abuse ? »
« Pas de ça avec moi, le frisé ! Vous croyez peut-être que je n'ai rien compris de vos petites affaires avec Hummel ? »
La respiration de Blaine fut coupée, et il aurait juré que son cœur avait raté un battement.
« Pardon ? »
«Ne me prenais pas pour une idiote. De nous deux, il y en a un qui est plus intelligent que l'autre, et je peux vous garantir que ce n'est pas vous... »
Blaine se demanda jusqu'à quel point il était capable de mentir. Puis il réalisa que c'était déjà peine perdue, vu le démon qui se trouvait face à lui, et préféra jouer la carte du crétin profond. De toute façon, elle avait déjà bien souligné sa supériorité…
« Je ne suis pas sûr de comprendre où vous voulez en venir… »
« Oh que si, mais puisque vous m'y obligez, je vais vous confronter clairement à votre situation catastrophique. » Elle prit une grande inspiration, et poursuivit avec la voix qu'on prend pour éduquer les enfants peu futés : « Anderson fils apprécier faire cochonneries avec monsieur Hummel. » Vu l'air choqué qu'affichait Blaine, elle reprit. « Pardon, Anderson fils éprouver sentiments pleins de guimauve pour monsieur Hummel. Et Anderson père pas aimer ça du tout. Mais magnifique Lopez très intelligente, et elle comprendre que Anderson père préférer jolie courtisane pour son fils ami du péché. Donc magnifique Lopez mentir à Anderson père pour sauver vie à Anderson fils. Et maintenant, Anderson fils énorme dette envers elle. Mais si Anderson fils refuser aide de magnifique Lopez, elle dire la vérité à Anderson père. Et charmant couple Hummel-Anderson finir séparés pendant que Anderson père envoyer méchantes personnes pour en finir avec Hummel. Donc Anderson fils coincé. »
Elle lui offrit son plus beau sourire et Blaine eut vraiment très peur.
« Qu'est-ce que vous attendez de moi ? », murmura-t-il finalement après un long silence pesant.
« Je ne le sais pas encore. J'aime savourer l'idée de tenir un homme par le pantalon, alors je vais sans doute en profiter un peu avant de décider de quelle odieuse manière je vous ferai vous acquitter de votre dette. En attendant, évitez les regards énamourés avec Hummel… Oh, mais que vois-je ? Anderson père vient vers nous. Je vous laisse, je suis sûre que vous avez beaucoup à vous dire. À bientôt, monsieur mon amant… »
Elle déposa un rapide baiser sur sa joue et, après un rapide signe de tête vers ''Anderson père'', elle s'éloigna jusqu'à disparaître dans la foule des invités…
Une demi-heure plus tard…
La fête était enfin terminée, et après cette soirée riche en émotions, Blaine n'aspirait qu'à une chose. Il voulait se glisser dans son lit et laisser le sommeil lui apporter de doux rêves. Rêves qui, il le savait, mettraient en scène un certain châtain aux yeux envoûtants.
Mais c'était sans compter sur son cher paternel. Assis dans le fauteuil en face du sien, dans le salon désormais désert, il le fixait d'un air grave, le tout dans un silence solennel que Blaine n'osait pas briser.
« Mon fils », dit-il enfin, « je crois qu'il est temps que nous discutions de ton célibat. »
« Père, je… »
« Non Blaine, laisse-moi terminer. Tu sais, j'ai été très surpris de rencontrer cette jeune femme, tout à l'heure. Agréablement surpris. Mais il n'en demeure pas moins que tu n'es toujours pas marié. Nous connaissons tous deux les évènements qui nous ont poussés à quitter ce pays, autrefois. »
Il lui lança un regard lourd de reproches avant de poursuivre :
« Tu ne tiens pas à prendre le risque que cela se reproduise, n'est-ce pas ? »
« Non, bien sûr que non. »
« C'est pourquoi il est impératif que tu prennes épouse, et rapidement. J'ai remarqué que tu avais beaucoup de succès auprès des femmes, ce soir, alors cela ne devrait pas t'être très difficile. J'attends l'annonce de te fiançailles dans la semaine. »
« Quoi, mais… pourquoi si vite ? »
« Cette mademoiselle Lopez, tu entretiens une liaison avec elle, c'est bien cela ? »
« Je… oui. »
Blaine baissa la tête, espérant que son non-talent pour le mensonge passe pour de la gêne
« Ne t'en fais pas, va, j'ai eu ton âge, moi aussi », reprit le père avec un ton presque… plaisantin ? « Mais pense aux rumeurs, à la réputation que tu vas avoir. Non, tu es devenu un adulte, il est grand temps pour toi de te marier. »
« Peut-être n'y suis-je pas encore préparé », marmonna-il.
« Bien sûr que si, tu l'es. Et le mariage n'a rien de redoutable, crois-moi. »
« Je vous crois. Simplement, conclure une telle union sans en ressentir l'envie me semble un peu… »
« Et quoi ! Peux-tu cesser d'être le fils contrariant de la famille ? Je suis venu jusque dans ce pays, plein d'espoirs pour toi, et tu persistes à jouer avec mes nerfs. Prends exemple sur ton frère, pour une fois ! Son mariage était grandiose, et il fait aujourd'hui honneur à notre nom en siégeant à la cour du roi… »
« Lèche bottes… », marmonna Blaine dans sa barbe, avant de poursuivre à un volume audible : « Ce n'est pas parce que Cooper a eu un beau mariage qu'il est heureux. »
« Heureux, heureux… Qu'est-ce qu'être heureux, de nos jours ? Faut-il encore s'en donner les moyens ! »
« Ma situation actuelle me convient parfaitement. »
« Elle ne me convient pas, à moi. Je dirai même qu'elle nuit à la réputation de toute la famille. Un homme de ton âge, de ton rang, encore célibataire. Que va penser ta mère en apprenant qu'elle a mis au monde un fils volage et irresponsable ? »
« S'il vous plaît, ne mêlez pas Mère à ceci… »
« Pourtant, tu lui fais honte. Tu nous fais honte. J'espère que tu en es conscient… »
Devant son absence de réponse, il conclut.
« Bien, je te laisse réfléchir convenablement à tout ceci. Après tout, il est peut-être un peu tard pour ce genre de discussion. À demain, mon fils, je sais que tu prendras la bonne décision. »
Il lui lança un dernier regard exprimant clairement que la ''décision'' de Blaine ne lui appartenait pas vraiment. Puis il quitta la pièce pour regagner sa chambre, laissant son fils seul avec ses pensées.
Le jeune homme rejeta sa tête contre le dossier de son fauteuil et soupira lourdement.
Dans la pièce voisine, une jolie brune à l'oreille indiscrète jubilait. Santana venait de trouver comment Blaine allait lui rembourser sa dette.
Dark Roz
Voili Voilouuu !
J'adore les reviews et en plus ca ne coute rien, a moins que vous le vouliez vraiment et à ce compte la j'accepte le cash :p
Sinon j'espere comme meme que vous avez aimé ce chapitre ^^
A bientot pour un nouveau chapitre qui promet plein de bonne chose
XOXO
missdarren